Utilisateur:Francesca Ubelka/Brouillon

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— Une sculpture de Jeanne Royannez : La bataille des dames aurait disparu de son emplacement sur le boulevard lors de travaux publics, sans que l’on ne sache ce qu’elle est devenue [1],[2]. .

— Un tronçon du rempart a été mis au jour en avril 2022 à proximité de la porte d‘Aix lors de travaux de canalisation sous le boulevard. Il a été étudiée par l’INRAP mais n’a pas été conservé <rempart>.

— L’Hôtel de la région Provence-Alpes-Côte d'AzurConseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur a un entrée au début du boulevard près de l’angle de la rue Sainte-Barbe.

  • Au n° 13 : l’école maternelle des Dames. Construite entre 1857 et 1859, elle est due à Ferrier architecte en chef de la Ville. Sa conception s’inspire des principes du courant hygiéniste qui se développe alors en Europe<ref name=architectures>.
  • Au n° 26 : le Grand domaine. À Marseille un « domaine » est un immeuble conçu pour entreposer les marchandises<AGAM>. L’entrepôt du Grand domaine a ensuite accueilli de nombreux ateliers de confection tenus par des réfugiés arméniens puis de locaux associatifs,des ateliers d’artiste et de logements. Il fait l’objet d’une bande dessinée Chroniques du Grand domaine <Grand domaine> et, du 25 mai au 09 juin 2024, d’une exposition au Musée d’histoire de Marseille <exposition>.
  • Au n°76 à l’angle de la rue de la République et du boulevard des Dame ; une plaque commémorative apposée par la Soucieta Prouvènço Félibrige en 1909. … inscription « A la glori dei noblei damo bravei frumo dou pople qu en 1524 ajuderon a-n-apara marsiho dou counestable de bourboun que l’assiejavon ». (À la gloire des nobles dames et des braves femmes du peuple qui en 1524 aidèrent à défendre Marseille contre le connétable de Bourbon qui l'assiégeait).
  • Au n°94 l’ancien siège de la Compagnie de navigation Paquet construit en 1938, dû à l’architecte J. Rozan. En tête d’îlot à l’angle de l’avenue Robert Schumann il fait face à l’hôtel des douanes. L’angle est traité comme un minaret, l’ensemble du décor orientalisant évoque les croisières vers l’Afrique du Nord. L’immeuble a ensuite un temps abrité des services municipaux <ref name= archtectures>p 77.
  • Au n°96 l’Hôtel des douanes, construit à partir de 1928 selon les plans de trois architectes Gaston Castel, Louis Dallest et Jean Rozan. La façade est rythmée de pilastres colossaux sur un soubassement D’épais bossages. Son l’entrée principale monumentale se situe au 48 avenue Robert Schuman. II abrite la Direction interrégionale des douanes de Paca-Corse <coquille> + <ref architectures> p 77.
  • Au n°61 l’ancien immeuble de la Compagnie Générale Transatlantique, devenue la Société Nationale Maritime Corse Méditerranée (SNCM). Il est construit à partir de 1925 par l’architecte Gaston Castel dont l’agence suit ensuite l’ensemble des modifications et remaniements de 1928 à 1971. Il se situe à l’origine en bordure des quais où la compagnie dispose de hangars. Ses bureaux, ateliers, entrepôts occupe tout un l’îlot (liste voies ?). Sa façade principale sur le boulevard des Dames est de style art déco, l’ angle sur le quai de la Joliette est marqué par une tour horloge d’où partait une passerelle d’accès aux quais d’embarquement<FaçadePrincipale> <inventaire> <ref architectures> p 76. L’ensemble fait l’objet d’une opération immobilière qui ne conserve que les façades et la tour horloge<le_castel2>. Une fouille archéologique préventive réalisé par l’INRAP de juillet à octobre 2017 à mis au jour, sur ce terrain gagnée sur la mer à partir des années 1840, des vestiges illustrant l’essor du commerce maritime à Marseille entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle<fouille archéo>.

Le boulevard des Dames est une voie située dans le le 2e arrondissement de Marseille, il traverse les quartiers des Grand-Carmes et de La Joliette. Il s’est réalisé en plusieurs phases. D’abord à partir de les lices du rempart au nord de la ville puis dans les quartiers qui se développent autour du nouveau port de commerce dans la seconde partie du XIXe siècle.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Ce large boulevard arboré descend vers le port depuis la place Jules-Guesde jusqu’au boulevard Jacques Saadé - quai de la Joliette, et croise la rue de la République.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Ce voie doit son nom aux marseillaises, « dames d’un rang élevé » et « femmes du peuple »[3] qui ont participé à la défense de la ville en 1524 lors du siège établi par le connétable de Bourbon à la tête de l’armée de Charles Quint. Elles se seraient réunies sur un bastion de l’enceinte nord de la ville, dénommé ensuite le Bastion des Dames[4]. Une tradition d’histoire locale en a perpétué le souvenir. Au XIXe siècle des poètes ont célébré les exploits des dames de Vento, de la Mûre, de Villages, de Cauvet, de Fortia, de Bausset, de Roquevaire, sous le commandement de la dame de Montaux[5].

Historique[modifier | modifier le code]

Le le conseil municipal de Marseille attribue le nom de « boulevard des Dames » à la voie dont l’aménagement est projeté sur les lices intérieures du rempart nord qui vient en continuité des boulevards créés par le préfet Delacroix Charles-François Delacroix sur l’emplacement des murs de la ville[6]. Le chantier commence à la fin de , période marqué par la misère liée aux guerres napoléoniennes, avec l’emploi d’indigents dans des ateliers de charité financés sur le budget municipal. Il se continue à l’ouest avec le boulevard de Belloy [7],[8].

La seconde partie du XIXe siècle voit la création nouveau port marchand et du quartier de la Joliette, en partie sur des terrains gagnés par le comblement de l’anse de l’Ourse[9]. Le quartier se développe sur une trame orthogonale dans laquelle le boulevard des Dames, qui absorbe le boulevard de Belloy, se prolonge jusqu’au quai de la Joliette. La rue de la République qui le traverse en diagonale est inaugurée en . Au début de XXe siècle le bas du boulevard accueille les compagnies maritimes reliant la métropole au colonies[10].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • Une sculpture de Jeanne Royannez : La bataille des dames aurait disparu de son emplacement sur le boulevard lors de travaux publics, sans que l’on ne sache ce qu’elle est devenue[1] ,[2].
  • Un tronçon du rempart a été mis au jour en avril 2022 à proximité de la porte d‘Aix lors de travaux de canalisation sous le boulevard. Il a été étudiée par l’INRAP mais n’a pas été conservé[11].
  • L’Hôtel de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur a un entrée au début du boulevard près de l’angle de la rue Sainte-Barbe.
  • Au n° 13 : l’école maternelle des Dames. Construite entre 1857 et 1859, elle est due à Ferrier architecte en chef de la Ville. Sa conception s’inspire des principes du courant hygiéniste qui se développe alors en Europe<ref name=architectures>.
  • Au n° 26 : le Grand domaine. À Marseille un « domaine » est un immeuble conçu pour entreposer les marchandises[12]. L’entrepôt du Grand domaine a ensuite accueilli de nombreux ateliers de confection tenus par des réfugiés arméniens puis de locaux associatifs, des ateliers d’artiste et de logements. Il fait l’objet d’une bande dessinée Chroniques du Grand domaine [13] et, du 25 mai au 09 juin 2024, d’une exposition au Musée d’histoire de Marseille [14].
  • Au n°76 à l’angle de la rue de la République et du boulevard des Dame, une plaque commémorative apposée par la Soucieta Prouvènço <Félibrige> en 1909. … inscription « A la glori dei noblei damo bravei frumo dou pople qu en 1524 ajuderon a-n-apara marsiho dou counestable de bourboun que l’assiejavon »(À la gloire des nobles dames et des braves femmes du peuple qui en 1524 aidèrent à défendre Marseille contre le connétable de Bourbon qui l'assiégeait).
  • Au n°94 l’ancien siège de la Compagnie de navigation Paquet construit en 1938, dû à l’architecte Jean Rozan. En tête d’îlot à l’angle de l’avenue Robert Schumann il fait face à l’hôtel des douanes. L’angle est traité comme un minaret, l’ensemble du décor orientalisant évoque les croisières vers l’Afrique du Nord. L’immeuble a ensuite un temps abrité des services municipaux <ref archtectures>p 77.
  • Au n°96 l’Hôtel des douanes, construit à partir de 1928 selon les plans de trois architectes Gaston Castel, Louis Dallest et Jean Rozan. La façade est rythmée de pilastres colossaux sur un soubassement d’épais bossages. Son l’entrée principale monumentale se situe au 48 avenue Robert Schuman. II abrite la Direction interrégionale des douanes de Paca-Corse <coquille> + <ref architectures> p 77.
  • Au n°61 l’ancien immeuble de la Compagnie Générale Transatlantique, devenue la Société Nationale Maritime Corse Méditerranée (SNCM). Il est construit à partir de 1925 par l’architecte Gaston Castel dont l’agence suit ensuite l’ensemble des modifications et remaniements de 1928 à 1971. Il se situe à l’origine en bordure des quais où la compagnie dispose de hangars. Les bureaux, ateliers et entrepôts de la compagnie occupent l'ensemble de l'ilot l’îlot. La façade principale est de style art déco. L’angle sur le quai de la Joliette est marqué par une tour horloge d’où partait une passerelle d’accès aux quais d’embarquement <FaçadePrincipale> <inventaire> <ref architectures> p 76. L’ensemble fait l’objet d’une opération immobilière qui ne conserve que les façades et la tour horloge<le_castel2>. Une fouille archéologique préventive par l’INRAP de juillet et d’octobre 2017 sur ce terrain gagnée sur la mer à partir des années 1840 y met au jour des vestiges illustrant l’essor du commerce maritime à Marseille entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle<fouille archéo>.

Test encadré[modifier | modifier le code]

La création du nouveau quartier de la Joliette (trouver précisions) vient transformer le bd de Belloy l’ouverture de la rue impériale l'a supprimé dans toute sa partie supérieure, n’existe plus "aujourd'hui" qu'entre la rue de la Comète et celle de la Joliette (voir carte)... 1862 le cs municipal vote changements commandés par la nouvelle situation des lieux<FABRE T1 Dames> … partie du bd marquée par l’importance des activités liées au port dont sièges construits années 1920-30…==> terres gagnées sur la mer à partir des années 1840 lorsqu’au moment de la Révolution industrielle sont créés les nouveaux ports de la Joliette<inrap>

  1. a et b Kate Fletcher, « Le buste de la contesse de Die- Un monument en question » [PDF], sur matrimoine-en-diois.fr, Association Le Paradoxe du singe savant, (ISBN 978-2-9588075-1-1, consulté le ), p. 13 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « matrimoine » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  2. a et b « Royannez », sur e-monumen.net, (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « e-monumen » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  3. <FABRE T1 Dames p265>
  4. <NOTE> bastion des Dames> selon Grosson « Almanach historique de Marseille » cité par Fabre</NOTE>
  5. <FABRE T1 Dames> p265 +NOTE / La Plaine
  6. citer Fabre...
  7. FABRE T1 Dames p265
  8. NOTE Belloy = évêque de Marseille de 1755 à 1790 (date de sa suppression) mort en 1808 +
  9. INRAP ?
  10. SRC ?
  11. Mathieu Grapeloup, « Découverte d’un rempart du 17e siècle sous le boulevard des Dames », sur madeinmarseille.net (consulté le )
  12. « Panorama architectural dans le périmètre du SPR et du PPA du centre-ville de Marseille » [PDF], sur agam.org, Agence d'urbanisme de l'agglomération marseillaise, (consulté le )
  13. Benoît Gilles, « Lili Sohn raconte les mille histoires du Grand domaine, immeuble atypique de la porte d’Aix », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant
  14. « Le grand domaine », sur musees.marseille.fr (consulté le )